Maladie rejetée par les assurances CNP

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Votre maladie est rejetée par les assurances CNP ? Explorez les causes fréquentes de refus de prise en charge, les clauses d’exclusion, les erreurs contractuelles et les recours possibles.

 

Les litiges liés à la maladie rejetée par les assurances CNP sont parmi les plus courants dans le domaine de l’assurance emprunteur. Ces conflits touchent généralement des assurés confrontés à un refus de prise en charge de leur prêt immobilier ou de leur invalidité suite à une maladie. Les causes de ces refus sont variées et incluent souvent des clauses d’exclusion, des interprétations contractuelles contestées ou des manquements au devoir d’information et de conseil.

 

1- Les clauses d’exclusion : une source fréquente de litiges

Les contrats d’assurance emprunteur incluent souvent des clauses d’exclusion qui précisent les situations non couvertes. Ces clauses concernent généralement certaines pathologies comme les affections dorsales, les troubles psychiatriques ou les maladies préexistantes. Par exemple, dans une affaire jugée par la Cour de cassation le 17 juin 2021 (n° 19-24.467), un refus de prise en charge avait été opposé à un assuré prétextant une exclusion liée aux affections dorsales. La Cour a cependant estimé que cette clause devait être interprétée strictement et a renvoyé l’affaire pour réexamen.

Une clause d’exclusion est valide à condition d’être claire et précise. Si ce n’est pas le cas, l’assureur peut être contraint de couvrir la maladie en question. Cela met en évidence l’importance d’une lecture attentive des conditions générales des contrats.

2- Les erreurs d’interprétation des contrats

Les erreurs d’interprétation des termes contractuels sont une autre cause récurrente de refus par les assurances CNP. Dans de nombreuses affaires, les tribunaux ont rappelé que les termes ambigus doivent être interprétés en faveur de l’assuré. Un exemple notable est celui de la décision rendue par la Cour de cassation le 22 mai 2014 (n° 13-16.105), où une mauvaise interprétation des garanties contractuelles avait conduit à un refus injustifié. La Cour a confirmé que la prise en charge était due, soulignant que l’assureur n’avait pas répondu correctement à ses obligations.

Ces conflits montrent à quel point les assureurs doivent respecter scrupuleusement leurs engagements contractuels. Les assurés, de leur côté, devraient conserver une trace de toutes leurs correspondances avec leur assureur et consulter un professionnel en cas de doute.

3- Les manquements au devoir d’information et de conseil

Le devoir d’information et de conseil est une obligation essentielle pour les assurances. Ce devoir implique que les assurances CNP expliquent clairement les garanties, exclusions et modalités de mise en œuvre des contrats. En cas de manquement, les tribunaux peuvent sanctionner l’assureur, comme l’illustre la décision du 22 novembre 2017 (n° 16-21.231).

Dans cette affaire, la Cour de cassation a estimé que l’assureur n’avait pas suffisamment informé l’assuré sur les exclusions liées à son contrat, ce qui a entraîné une prise en charge injustement refusée. Le manquement au devoir de conseil peut permettre à l’assuré d’obtenir une réparation pour le préjudice subi.

4- L’impact de la prescription biennale

Votre maladie est rejetée par votre assurance CNP ? La prescription biennale est une règle qui limite le délai dans lequel l’assuré peut contester un refus de prise en charge. Cette règle est souvent invoquée par les assurances CNP pour rejeter des demandes tardives. Toutefois, les tribunaux rappellent régulièrement que ce délai peut être suspendu ou interrompu dans certaines circonstances, comme une reconnaissance implicite par l’assureur de son obligation.

Dans une décision de la Cour de cassation (22 mai 2014, n° 13-16.105), l’assuré avait contesté l’opposabilité de la prescription, soulignant qu’il avait été mal informé des délais. La Cour a confirmé que l’information donnée était insuffisante, permettant ainsi à l’assuré de faire valoir ses droits.

5- Exemples de solutions apportées par les tribunaux

De nombreuses décisions judiciaires favorables aux assurés illustrent les moyens de contester un refus de prise en charge par les assurances CNP. Par exemple, la Cour d’appel de Reims, dans son arrêt du 12 février 2019 (n° 18/007381), a condamné CNP Assurances à indemniser un assuré après avoir constaté que les obligations contractuelles n’avaient pas été respectées.

Ces décisions rappellent que les assurés ont des recours efficaces pour faire valoir leurs droits face à des refus jugés abusifs. Une bonne connaissance des garanties souscrites et une assistance juridique peuvent faire la différence.

 

Faire appel à un avocat en droit bancaire : une solution prudente

En cas de conflit avec les assurances CNP concernant une maladie ou un refus de prise en charge, faire appel à un avocat en droit bancaire est une solution judicieuse. Ce professionnel pourra analyser votre contrat, vérifier le respect des obligations légales par l’assureur et vous accompagner pour faire valoir vos droits devant les tribunaux.

 

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